PEAU
SANS
FEU
Voici une série de poèmes écrits en "one-shot" à l'occasion d'un projet auto-imposé : en faire un par jour pendant un an (d'octobre 2018 à octobre 2019). De ce fait, beaucoup s'apparentent à des prises de notes ou des questions lancées à l'intention du vide. Tous sont des œufs extrêmement crus.
L'ordre n'est pas chronologique. Il est arbitraire, tout comme le choix des poèmes publiés parmi les 365+.
Je me sens très nue, à partager ces poèmes…comme si j’avais arraché mes habits, mais aussi ma peau.
PEAU SANS FEU ne porte pas bien son nom. D’abord, vous ne trouverez dans les pages suivantes aucun poème titré ainsi. Il existe pourtant, mais il fait partie de ces centaines de gribouillages médiocres que j’ai renoncé à publier ici. Le poème même ne se distingue pas parmi les rejetés : il n’est ni meilleur, ni pire, ni plus important que le reste, malgré ce que le titre de ce recueil laisse supposer.
PEAU SANS FEU est aussi dépourvu de sens, alors que le contenu en est saturé. Sous la pression du temps et de la productivité exigée de moi-même (par moi-même), la beauté et l’ingéniosité de la langue, si tant est qu’elles fussent là au début, se sont vite épuisées. Il n’est resté alors que le sens…mais est-ce suffisant ? Autant que peut l’être une prise de notes pour se rappeler un rendez-vous ou des corvées à faire…Peut-être que PEAU SANS FEU est une longue série de notes pour ne pas oublier de chercher de la poésie tous les jours.
Bonne lecture.